THEME: "Le role de la science pour la construction d’un monde meilleur"

 

         De nos jours, la science a connu une progression remarquable et sans relâche. Cela est lié à la liberté de l’esprit humain qui s’applique à transformer la nature pour y soumettre son existence.

        Certes  que la science a  été bénéfique pour toute l’humanité mais l’inverse elle a aussi entraîné des effets nocifs qui deviennent alors une préoccupation pour la planète.

        Voulant nous faire croire que la nature est en quelque sorte un moteur que l’on  peut démonter et remonter avec de nouvelles bougies et d’autres pièces de rechange, la science a fortement bouleversé les habitats.

         Il s’avère cependant délicat de mieux cerner les limites de la science qui s’inscrit à la en transformateur et en agresseur des donnés naturelles.

         Face à cette tendance inquiétante, nous verrons de manière succincte le rôle de la science et enfin nous analyserons le type de science et de technologie que l’on peut admettre pour un avenir plus juste et meilleur de la planète.

De prime à bord, nous ne pourrons parler du progrès de la science et de technologie sans mettre en exergue les facteurs impulsifs de cette progression. Il s’agit bien entendu de la croissance économique fortement liée au développement intégral de l’homme. La science a joué le rôle du principal instigateur de cette croissance économique qui s’est fortement appuyé sur une utilisation abusive des ressources naturelles. Elle a également joué un rôle déterminant dans la connaissance de la nature des choses physiques et naturelles ainsi que leurs conditions d’existence. Ce qui lui a permis d’inventeur des moyens matériels qui ont permis la production d’une diversité de biens de manière quantitative et qualitative dans n’importe quel domaine d’activité économique et sociale.

Sachant que les manœuvres scientifiques et techniques ont été très agressives pour la nature, nous allons après une brève analyse proposer le type de la science et de technologie que l’on peut admettre pour un avenir sans embûche.

                   Aujourd’hui, nous sommes obligés de comprendre à quel point l’humanité est au seuil de la période la plus importante de son histoire. Nous ne devons pas toujours croire que les changements introduits par l’homme sur la nature demeurent dans la limite des changements qui auraient eu lieu de toute façon. Nous devons avoir la présence d’esprit que le milieu naturel n’est pas un système qui s’autorégule et dont sa dégradation a de conséquences négatives.

           Les émissions polluantes de l’air et des eaux, des déchets chimiques toxiques, la dégradation des écosystèmes, la déforestation, les effets de serre mettent en péril la survie de la planète.

           Bien que les forêts ne soient pas statiques leurs reproductions étaient plus parfaites depuis l’existence du monde jusqu’à la découverte de la science et de la technologie.

           Elles ne peuvent plus se reproduire exactement comme par le passé car, elles sont privées d’éléments nutritifs naturels indispensables à causes des émissions polluantes l’air et des eaux et les effets de serre.

           Alors cette situation ne préoccupe guère des scientifiques et les chefs d’entreprises qui s’intéressent plus à assurer la prospérité et la survie de leurs entreprises qu’à identifier les habitats fortement menacés pour y remédier.

           L’heure est à la prise de conscience et de responsabilité par rapport au comportement de l’homme dans la gestion des ressources naturelles.

Il faut entreprendre des études dans le domaine scientifique et technologique en vue d’adopter des mesures correctives susceptibles de neutraliser les agressions subies par le milieu naturel.  

Certes, les gros efforts ont été déployés pour la création des machines à vapeur, des centrales nucléaires, ils doivent l’être aussi pour créer d’autres méthodes scientifiques pour sécuriser et pérenniser l’environnement naturel.

La révision des méthodes scientifique en les rendant moins agressives puis, l’adoption à l’échelle universelle d’un plan cadre de la gestion des ressources naturelles restent très important.

L’exemple de Shell oil en Europe qui a mis au point vers la fin des années 1980 le projet permettant de bruler le charbon dans l’oxygène pur pour éliminer la pollution reste un modèle à encourager.

Dans le souci de ne pas léguer à la génération future un environnement malsain, il est plus judicieux de mettre en évidence des méthodes scientifiques non agressives et de réduire le domaine d’exploitation scientifique sur la nature.

Bien que certaines industries sont utiles et légitimes telles que les exploitations pétrolières et les agro-industries, leurs activités doivent être compatibles avec les besoins et les contraintes naturelles.

Il faut faire en sorte que la science et la technologie servent les intérêts de l’environnement et à l’inverse sa santé redevienne profitable à l’économie.